Sous les pavés... le plaisir ! - Deutsch
17 Dezember 2014
Pour vous, chers visiteurs, j’ai enfilé mon costume d’aventurière-gastronome à l’assaut des plaisirs de bouche. Car oui, Mons est un paradis pour qui sait dénicher ses secrets sucrés... ou salés, mais un fameux piège aussi : comme Obélix qui tomba dedans lorsqu’il était petit, une fois charmés par nos délices locaux, vous ne pourrez plus vous en passer.
Chocolats, pagnons, bières ou fromages, de quoi stimuler le ramage de tous les gourmets de passage !
Chocolats, pagnons, bières ou fromages, de quoi stimuler le ramage de tous les gourmets de passage !
Les pavés montois de chez Demeyer
J’ai donc commencé ma promenade rue de Nimy, admirant au passage le 106. La montée est un peu longuette, mais le sommet en vaut la peine si l’on y prend garde. A gauche, juste au coin le plus haut, s’offre une minuscule boulangerie. Minuscule par la taille, pas par la qualité : bienvenue chez Demeyer, artisan de son état et fournisseur officiel des pavés montois.
Ah, le pavé montois, son cœur fondant de praliné, sa coque poudreuse de cacao amer...que rêver de mieux. Illico, je m’empare de la boîte, sans même jeter un œil sur les autres compositions chocolatières ou les sublimes pains pétris à l’ancienne. Il faudra revenir.
Ah, le pavé montois, son cœur fondant de praliné, sa coque poudreuse de cacao amer...que rêver de mieux. Illico, je m’empare de la boîte, sans même jeter un œil sur les autres compositions chocolatières ou les sublimes pains pétris à l’ancienne. Il faudra revenir.
Pause café sur la Grand-Place
La traversée de la Grand-Place est un supplice ! Toutes ses terrasses alignées comme autant d’appels à la pause gourmande... Je résiste !
Puis je craque, à l’Excelsior, mon café préféré et aussi le plus connus des vieux Montois : devant sa façade début de siècle, parée des boiseries et vitraux d’époque, un cappuccino à la belge avec de la vraie chantilly aussi mousseuse que sucrée : j’ai honte, mais tant pis.
Je repars, pleine d’une énergie nouvelle et me dirige vers le Marché aux Herbes, histoire de consommer quelques calories. J’ai choisi la rue de la Clef pour y parvenir. Hélas, nous ne sommes pas dimanche, impossible de m’offrir le plus américain des brunchs. Je reviendrai demain, promis.
Puis je craque, à l’Excelsior, mon café préféré et aussi le plus connus des vieux Montois : devant sa façade début de siècle, parée des boiseries et vitraux d’époque, un cappuccino à la belge avec de la vraie chantilly aussi mousseuse que sucrée : j’ai honte, mais tant pis.
Je repars, pleine d’une énergie nouvelle et me dirige vers le Marché aux Herbes, histoire de consommer quelques calories. J’ai choisi la rue de la Clef pour y parvenir. Hélas, nous ne sommes pas dimanche, impossible de m’offrir le plus américain des brunchs. Je reviendrai demain, promis.
Produits frais et de terroir au marché
Enfin me voici sur la charmante petite place et qu’y vois-je ? Des producteurs locaux, des artisans de bouche... Enfer et damnation, j’avais oublié que, comme tous les premiers samedis du mois, ils se rassemblent ici pour nous offrir le meilleur de ce qui se produit dans la région : un vrai marché de terroir. Mon petit panier se remplit : fromages, tartes au sucre (le pagnon est une gloire « nationale » dont je vous livre volontiers une recette facile, si vous êtes sages), charcuteries... tout fait farine à mon moulin de gourmette.
Mais le panier est lourd et la température grimpe, à l'instar de la la rue de la Coupe. Les odeurs de cuisine qui y flottent sont sublimes : pâtes fraîches italiennes, cuisine gastronomique ou Rufus bien caché, on trouve sur son chemin toutes les tentations du monde. Et aucune envie d’y résister : hop, je remplis encore un peu plus mon panier.
Finalement, quoi de plus normal que d’achever ma balade dans les coussins moelleux d’une terrasse, face à l’un des plus remarquables hôtels de ville de Belgique, en sirotant une Car d’Or ?
Et si vous vous preniez au jeu de la promenade gourmande ? Il y aura toujours un greeter pour vous emmener sur les pas de l’incorrigible grignoteuse que je suis.
Bon appétit...
Finalement, quoi de plus normal que d’achever ma balade dans les coussins moelleux d’une terrasse, face à l’un des plus remarquables hôtels de ville de Belgique, en sirotant une Car d’Or ?
Et si vous vous preniez au jeu de la promenade gourmande ? Il y aura toujours un greeter pour vous emmener sur les pas de l’incorrigible grignoteuse que je suis.
Bon appétit...
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