Prendre un peu de hauteur pour découvrir les richesses d'une région... A Mons, les endroits ne manquent pas. Mon préféré, c’est le square du château, au pied du beffroi. Bon, il faut grimper une forte côte le long de l’auberge de jeunesse ou s’enfiler quelques escaliers par la ruelle César... Mais après l’effort, quelle récompense !

La collégiale

De là-haut, vous avez une vue à 360° sur la ville et les environs. Sur la droite, derrière le plus ancien bâtiment montois, la chapelle Ste Calixte, le regard plonge sur les tourelles et la toiture de la Collégiale Sainte-Waudru. Fermons les yeux et imaginons la foule en liesse le dimanche de la Trinité : une fois le fameux Car d’Or parvenu en haut de la rampe, la procession est terminée. Le dragon, posé contre la façade de la Collégiale, attend en compagnie des acteurs du combat le signal de la descente de la rue des Clercs... On a tous en tête cette image. Mais pour l'heure, revenons au temps présent. Il faudra revenir pour vivre le Doudou !

Paysages verdoyants

Rouvrons les yeux et portons notre regard sur le paysage verdoyant ponctué de collines boisées, le Mont Panisel, l’Héribus, et les nombreux terrils, témoins de l’activité industrielle passée. Certains sont accessibles à pied ou à vélo, je vous y emmènerai plus tard. Par temps clair, et en scrutant bien le panorama, il est même possible de distinguer le châssis à molette (ou chevalement) du Crachet à Frameries, qui abrite actuellement le Parc d’Aventures Scientifiques (PASS). Les parcs éoliens de Quévy et d’Estinnes sont également bien visibles ; ce dernier est d’ailleurs équipé des plus hautes turbines de Belgique !
Encore plus loin, du côté gauche, on peut apercevoir un autre géant, l’Ascenseur funiculaire de Strépy-Thieu, le plus grand ascenseur à bateaux au monde!
 

Le beffroi, bientôt le retour

En avril 2015, l’ascension dans le beffroi sera possible. En travaux depuis plus de 30 ans, je vous livrerai mes impressions quand il sera de nouveau accessible. Allez, il est temps de descendre pour sillonner les rues et nombreuses ruelles de la belle cité du Doudou. Et pour voir Mons et son beffroi, il faudra à nouveau grimper, cette fois au sommet de l’Héribus : escalader un terril, ce n’est pas banal. J’en parlerai dans un autre article.

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